Est-ce que les blogues tueront les blogues ?

Il ne faut pas se le cacher, les gens aiment la nouveauté. Les géants comme Facebook, Twitter et LinkedIn doivent continuellement se renouveler pour espérer de conserver leurs parts de marché.

De leur côté, les blogues ont grandement gagné en popularité depuis de nombreuses années. Étant une manière à faibles coûts, voire gratuite, de partager au monde ses opinions personnelles ou professionnelles, de nombreux auteurs amateurs ont sauté sur l’occasion de se faire entendre, partageant anonymement l’information qu’ils jugent pertinente.

Mais l’augmentation vertigineuse du nombre de blogues sur le web sera probablement une des principales raisons de sa perte en popularité. Il n’y a qu’un seul Facebook, un seul Twitter et un seul LinkedIn (du moins, avec autant de notoriété). Mais le nombre astronomique de blogues est la source d’un problème important : il y a beaucoup trop de sources à suivre pour obtenir un échantillon pertinent de l’information qui y est véhiculée. Des entreprises spécialisées doivent se fier à des “robots” pour être en mesure d’éplucher le web, à la cueillette d’informations utiles pour leurs clients. Pour un usager commun, même une entreprise moderne, prendre le temps de parcourir toute cette information est impensable.

Plusieurs sources, depuis de nombreuses années, se posent la même question sur l’avenir du blogue, par exemple :

http://observer.com/2011/02/the-end-of-blogging/

De plus, même si l’on admet que certains blogues peuvent partager de l’information de qualité, elle est perdue dans la masse ! Nous suivons ce que nous croyons pertinent sur les agrégateurs, mais le titre doit être évocateur, sinon nous ne prenons pas le temps de lire. Une goutte d’eau dans la mer.

http://shopthebbar.com/blog/lets-discuss-is-blogging-dead/

Le net prend de l’expansion continuellement et il est en de même pour les blogues. Mais comme le dit le vieil adage “Trop, c’est comme pas assez”. La popularité des blogues sera sûrement étouffée par sa propre croissance, diluant la qualité des interventions par un volume indécent d’articles.

La question à se poser à ce point-ci est : qu’est-ce que nous pouvons y faire ? Pouvons-nous sauver les blogues ou devons-nous nous tourner vers une nouvelle solution de remplacement qui alimentera notre future en information continue ?